Dianthus chinensis cv. Imago
Hort.
L’œillet de Chine, l’œillet du fleuve Amour
Cet œillet a une large zone de distribution qui comprend bien entendu la Chine, mais aussi la Corée et l’est de la Russie, la Mongolie, le Kazakhstan et l’est de l’Europe. Il y pousse dans les prairies, les steppes, les dunes sablonneuses, à la lisière des forêts mais aussi le long des cours d’eau.
Cette espèce a été introduite de Chine en 1716 et a donc été cultivée en Europe et en Amérique dès le XVIIIe siècle. La première référence en Amérique du Nord remonte à 1760, à Boston.
La plupart des œillets de Chine sont des bisannuelles ou des plantes vivaces de courte durée de vie. Ces plantes vivaces frileuses sont le plus souvent cultivées comme des plantes annuelles. Ils forment des petites touffes prostrées au port tapissant et sont habituellement de petite taille, ce qui en fait des plantes de prédilection pour les bordures de platebandes, les rocailles et les aménagements alpins.
Les botanistes ont placé l’espèce amurensis comme faisant partie de l’espèce chinensis, ce qui est un peu surprenant quand on analyse bien la sélection ‘Siberian Blues’, apparenté au début à l’espèce amurensis mais associé aujourd’hui à l’espèce chinensis. Mon questionnement repose principalement sur le fait que ce cultivar est parfaitement rustique alors que l’espèce chinensis est plutôt de courte durée. Quoiqu’il en soit, la fleur de ‘Siberian Blues’, au charme saisissant mérite une place dans nos jardins.
(texte de Rock Giguère)
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(fAmur1)